Les répertoires institutionnels ou Open Access

De quoi s’agit-il ?

L’Open Access est apparu aux Etats-Unis au début des années 90, il a désormais un écho considérable sur le continent européen.  Les motivations les plus souvent avancées par les promoteurs des répertoires institutionnels sont :

  • la diffusion numérique au plus faible coût possible des résultats des travaux des chercheurs pour éviter des inégalités d’accès entre membres d’établissements riches et membres d’établissements plus pauvres, et entre les différents pays du monde,
  • l’accessibilité libre et gratuite des résultats des recherches financées sur fonds publics.

En Belgique, ce mouvement a été notamment initié par la Bibliothèque interuniversitaire de la Communauté française (BICTEL) qui a mis en place un répertoire de publications électroniques des différentes universités de Wallonie et de Bruxelles.

Aujourd’hui, nos universités disposent de répertoires institutionnels, les plus importants étant DIAL, pour l’Académie de Louvain ; DI-fusion, pour l’ULB et ORBi pour l’ULg.

Dans chacun de ces établissements, les enseignants et chercheurs sont donc invités à mentionner ou à déposer une copie électronique de leurs publications scientifiques dans la version de leur choix, en précisant les modalités d’accès à ces documents (accès aux seuls membres de leur institution scientifique et/ou accès ouvert à tous les internautes, avec ou sans application d’une période d’embargo), en fonction des accords qu’ils ont passés, le cas échéant, avec leurs éditeurs.

Mais comment faire cohabiter le développement de ces accès gratuits à de la littérature scientifique avec le maintien d’une édition scientifique et universitaire à haute valeur ajoutée, validée et labellisée (ne se limitant pas à une simple collection d’articles) ? Le Conseil du livre de la Communauté française fait des propositions dans son avis 41, accessible sur le site de la Promotion des Lettres.

SL

— Vincianne D'Anna

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