Edito n°2

Pour les nombreux participants à la 6ème journée du livre numérique organisée par le Service des Lettres et du Livre ce lundi 7 février, l’essentiel semblait bien être de savoir «comment y aller » mais une certitude aujourd’hui : impossible d’ignorer que le secteur du livre (et de la diffusion culturelle au sens large) est vraiment en train de vivre une profonde mutation.

Bien sûr « tout bouge » et on ne reviendra pas en arrière (comme on n’est jamais revenu aux ouvrages des moines copistes, aux codex ou aux rouleaux de papyrus) mais le numérique, c’est avant tout une formidable opportunité de repenser nos modes de travail! Il y a de nouvelles fonctions à inventer : rééditorialiser les flux du web, donner aux lecteurs un fil conducteur, une recommandation de proximité (pourquoi lire tel livre, publier tel texte ?), proposer de nouveaux modèles économiques associés à de nouveaux services (des bouquets, des abonnements « sur mesure », sur le modèle de spotify en musique ?)

Si vous n’avez pas pu participer à cette journée, retrouvez les interventions des différents orateurs

http://www.promotiondeslettres.cfwb.be/index.php?id=7560

et si vous voulez savoir ce qu’on en a dit dans Livres Hebdo :

http://www.livreshebdo.fr/LHEtVous/medias—manifestations/actualites/bruxelles–200-professionnels-ont-assiste-a-la-6e-journee-du-livre-numerique/6082.aspx

A lire

L’Apologie du Livre de Robert Darnton, Gallimard, 2010

ou mieux encore : le rencontrer le 18 mars à 15h30 à l’Université d’Anvers, infos :

http://www.boekenvak.be/boekbe/leerstoel

— Clotilde Guislain

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