Harlequin se lance dans les applications mobiles

Les applications mobiles connaissent un certain succès depuis plusieurs années. Elles sont désormais nombreuses sur le marché et on en retrouve dans tous les domaines : le voyage, la restauration, les transports, etc. Et le monde de l’édition n’est pas en reste, puisque certains éditeurs, conscients de cette popularité, ont décidé de créer leur propre application. C’est le cas notamment chez Harlequin, maison d’édition spécialisée dans la romance, qui en a sorti deux. Retour sur le phénomène des applications et leur utilisation dans le monde éditorial.

Le succès des applications mobiles

Depuis leur création en 2008 par Steve Jobs – fondateur d’Apple – avec l’Apple Store, les applications n’ont cessé de se développer dans différents domaines. Aujourd’hui, plus de 1,3 million environ sont présentes dans le Google Play Store contre 1,2 million environ dans l’App Store et leur nombre augmente encore chaque année, prouvant leur succès auprès des utilisateurs mobiles.

Applications mobilesOn en retrouve dans des domaines variés comme :

  • les réseaux sociaux avec Facebook et Twitter par exemple ;
  • le voyage avec Tripadvisor ou Airbnb ;
  • les transports avec Thalys, SNCF, la RATP à Paris, etc. ;
  • l’apprentissage des langues avec Duolinguo et Babbel ;
  • les jeux avec Pokémon Go récemment ;
  • et bien d’autres encore.

 

Une première application Harlequin proche du site web

Les amateurs de littérature sentimentale seront ravis d’apprendre que la célèbre maison d’édition de romance Harlequin a sorti son application mobile disponible gratuitement sur Android et iOS. Cliquez ici pour télécharger la version Android et pour la version iOS. Une fois l’application installée, il suffit de créer un compte pour pouvoir ensuite :

  • découvrir les nouveautés du catalogue Harlequin chaque mois, les exclusivités numériques, dont plus de 10 ebooks gratuits, et profiter de prix exceptionnels ;
  • acheter les ebooks via une librairie en ligne qui propose l’intégralité du catalogue numérique Harlequin présenté par collection ou par auteur. Il est également possible de feuilleter les fiches descriptives détaillées et des extraits gratuits ;
  • accéder à un lecteur ebook afin de lire son livre numérique après le téléchargement, et ce même sans connexion internet. L’utilisateur peut aussi personnaliser ses e-books et marquer certains passages pour les retrouver plus tard.

Appli Harlequin


Book Breaks : choisir ses lecture selon ses envies

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Harlequin ne s’est pas arrêté à cette première application et en a sorti une seconde par la suite, appelé Book Breaks. Elle permet aux amoureux de romance de lire des romans numériques gratuitement. 300 livres numériques sont déjà en ligne pour le moment et l’application propose également des histoires par épisode publié quotidiennement ou de façon hebdomadaire. Une autre de ses fonctionnalités est de proposer du contenu en fonction de l’humeur du lecteur, ce qui permet d’adapter ses lectures en fonction de ses envies et de la situation. On peut sélectionner des lectures de 30, 45, 60 minutes ou sans limite de temps.

Une stratégie pour gagner en visibilité

À l’ère du numérique, le webmarketing est devenu une stratégie à part entière pour les éditeurs, mais également d’autres sociétés désireuses de gagner en visibilité. Les applications peuvent aider à cela à condition de proposer des contenus supplémentaires et de ne pas être uniquement un reflet du site internet. L’intérêt est bien de proposer des services et des informations inédites au lecteur.

Pour autant, les éditeurs vont-ils se lancer dans cette stratégie pour améliorer la visibilité de leurs ebooks ? Car créer une application requiert du temps, des finances et surtout des compétences. De plus, cela suppose également une mise à jour régulière pour éviter qu’elle soit trop rapidement obsolète et que les lecteurs s’en désintéressent.

Si l’application se présente comme une solution intéressante pour promouvoir son catalogue et le nom de sa maison d’édition, il existe bien d’autres stratégies qui peuvent s’avérer payantes. Dans un précédent article, nous avions notamment évoqué l’utilisation des réseaux sociaux comme outil de diffusion.

À relire sur Lettres Numériques :

— Elena Burgos

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