TUMO : une école de la création numérique ouvre ses portes à Paris

Le 25 septembre, une nouvelle école de création numérique ouvrira ses portes au Forum des images à Paris. Fruit d’une étroite collaboration avec le centre Tumo d’Erevan (Arménie) et grâce au soutien de la Mairie de Paris, Tumo Paris (Prix de l’innovation de la Communauté européenne) se prépare à accueillir 4 000 jeunes Parisiens de 12 à 18 ans. Huit spécialités sont ainsi proposées afin de former les jeunes générations à la création numérique. Entre modules d’initiation et cursus approfondi, Tumo Paris se présente comme un tremplin vers d’autres formations pour ces écoliers de la génération Z.

Comme le rapporte Le Parisien (28/06/2018), c’est avec des mots forts qu’Anne Hidalgo, actuelle maire de Paris, décrit la nouvelle école numérique parisienne : « Un petit creuset républicain au cœur de Paris où se mêleront des jeunes de toutes origines et où ils se frotteront aux nouveaux langages numériques ». En effet, l’ambition de Tumo Paris est grande : offrir aux jeunes Parisiens, y compris de banlieue, une formation extrascolaire non diplômante de qualité centrée sur le numérique, et 100 % gratuite.

Tumo_à la une

Les élèves sont invités à choisir trois spécialités parmi les huit proposées.

  1. Cinéma : réalisation (d’un storyboard au montage), utilisation de la caméra et d’Adobe Première
  2. Animation : histoire de l’animation, production en 2D, montages en mouvements
  3. Jeu vidéo : utilisation d’Unity (logiciel de développement de jeu vidéo)
  4. Modélisation 3D : apprentissages des bases de la 3D
  5. Graphisme 2D : utilisation des logiciels Illustrator et Photoshop, études graphiques, apprendre à communiquer par le dessin et le graphisme
  6. Dessin : distinguer les nuances de couleurs, utilisation de Photoshop
  7. Programmation : programmation et HTML
  8. Musique : création de samples, mashups, beatmaking, compression audio pour, à terme, créer un morceau tout entier

La formation est structurée en trois niveaux pédagogiques. Tout d’abord, à raison de deux heures par semaine, une phase d’autoformation donnera l’occasion aux élèves de construire leur parcours personnel. Ensuite, durant les labs (seize heures par mois), les élèves seront encadrés par un professionnel pour réaliser un projet. Enfin, le masterlab, qui s’étend sur quatre journées pendant les vacances, consistera en la mise en place d’une production encadrée par des experts de niveau international.

Toutes les informations sont d’ores et déjà disponibles ici.

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— Matthieu Lamon

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