Quelles sont les habitudes de lecture des navetteurs belges ?
On ne le dira jamais assez : la lecture numérique est une lecture nomade, en adéquation avec la vie moderne. Et quoi de plus nomade qu’un navetteur ?nous sommes-nous demandé. En effet, nombreux sont les Belges à se rendre chaque jour au travail en train et à profiter de ce moment pour lire. Lettres numériques est donc parti à leur rencontre pour les interroger sur leurs habitudes de lecture.
Au cours de notre enquête, nous avons ainsi croisé des bibliovores accros à leur liseuse, des possesseurs de tablettes parfois plus réservés quant à leurs envies de lecture, mais aussi d’irréductibles défenseurs du livre papier. Cette première partie vous propose d’aller à la rencontre des fans de liseuses.
Le train, un lieu de lecture
Un constat s’impose rapidement dès que l’on monte à bord d’un train : la lecture fait encore et toujours partie des occupations préférées des navetteurs. Mais si le livre papier domine encore largement les habitudes de lecture, les utilisateurs de liseuses sont de plus en plus nombreux.
Les avantages de ce support ? Selon eux, ils sont multiples : le confort de lecture revient systématiquement, comme nous l’a confirmé Séverine, heureuse détentrice d’un Kindle depuis février, qui a évoqué la luminosité, dorénavant réglable, permettant de lire toutes lampes éteintes. Rose, quant à elle, a souligné la possibilité de choisir la taille des caractères, choix naturellement impossible au format papier ; elle apprécie également l’accès au dictionnaire en un simple clic. L’autonomie de la liseuse, elle aussi, fait partie des points forts cités par les personnes rencontrées au cours de notre enquête : Joachim, adepte de randonnées, a emporté son Kindle lors de son dernier voyage, qui a duré près de deux semaines, sans devoir le recharger. Séverine, de son côté, n’a rechargé que deux fois sa liseuse, qu’elle possède pourtant depuis maintenant sept mois. Le poids-plume de la liseuse, ainsi que le peu de place qu’elle prend, font de l’ergonomie, selon Séverine, le véritable maître-mot de ce support.
Quels livres numériques privilégient les navetteurs ?
Parmi les autres points évoqués quant à la liseuse, la diversité de l’offre en matière de lecture revient systématiquement : alors que Michel a pu pour son plus grand bonheur trouver au format numérique de nombreux ouvrages juridiques, Joachim et Séverine se réjouissent de l’offre en littérature étrangère, celle-ci étant parfois bien difficile, comme nous l’a dit cette dernière, à se procurer en librairie.
Et les livres imprimés ? Sont-ils obsolètes ?
Les avantages font donc légion et une question se pose : les adeptes de la liseuse lisent-ils encore en papier ? La réponse est oui : si Rose lit la plupart du temps en numérique, elle lit pourtant encore des livres au format papier. Joachim, quant à lui, dévore environ deux tiers de ses livres sur son Kindle, tandis que Séverine lit moitié en numérique, moitié en papier. Michel, enfin, continue à lire certains livres juridiques au format papier. Quant à ce qu’ils lisent, autre question que l’on peut se poser, les réponses sont des plus variées : plutôt thrillers et romans policiers pour Séverine qui, dans un tout autre genre, a récemment pris le temps de lire les aventures de Harry Potter ; plutôt les classiques pour Joachim et Rose, qui, pour varier leurs lectures, redécouvrent les incontournables de la littérature.
La suite la semaine prochaine avec les possesseurs de tablettes et les accros aux livres imprimés.
L.S.
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— Rédaction