Programme de la Nuit des Arts Numériques 2021 à Mons

Le samedi 20 novembre 2021 débutera la Nuit des Arts Numériques à Mons, dans le cadre de la Biennale d’art et de culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles. À la croisée des arts, de la science et de la technologie, la Nuit des Arts Numériques propose une déambulation ludique et interactive au cœur de la ville. Voici le programme de cet événement.

Au programme de cette nuit audacieuse, à la lisière du visible et de l’invisible : un parcours d’installations, des performances audiovisuelles et interdisciplinaires réparties sur tout le territoire de la ville, des animations en réalité augmentée, un marathon rétrogaming, un espace FabLab conçu pour les enfants… En bref, des expériences avant tout sensorielles.

Le samedi 20 novembre

  • Mécaniques discursives, par Yannick Jacquet et Fred Penelle : conjuguant la gravure sur bois avec les technologies les plus contemporaines, Mécaniques Discursives propose un temps de suspension entre deux époques, celle de Gutenberg et celle des big data. Articulées sur le principe de la réaction en chaîne, ces créations mettent en scène des machineries oniriques et poétiques, tantôt graves et tantôt joyeuses, qui se développent sur les murs à la manière d’un cadavre exquis.
  • Behind the walls, une installation de Nathalie Mauffroy : Behind the walls est une fresque vidéo pour murs, fenêtres, portes et façades. Un tableau vivant qui se dessine sur un bout d’architecture. Il n’y a ni spectacle ni d’histoire ici, seulement des mains de géant qui, tel un malvoyant, palpent avec attention et sonorité la brique ou le béton.
  • SIGNO_, par Alexis Choplain : SIGNO_ appartient à l’univers des machines. Née d’une série d’expérimentations DIY (do it yourself) visant à maîtriser un phénomène optique, l’installation contraint un flux d’eau à entrer dans un état cinétique et vibratoire. D’apparence minimaliste et industrielle, cette œuvre développe une chorégraphie aquatique tridimensionnelle capable d’évoluer au gré des variations d’une composition sonore.
  • Zoryas, de Claire Williams : Zoryas, ce sont six formes chimériques transparentes trônent au centre d’un grand disque plat. On y retrouve plusieurs éléments du milieu interstellaire : argon, néon, krypton, xénon, nitrogène… sous forme de plasma. Quatrième état de la matière – composant 99 % de notre univers visible – le plasma pulse, ici, au rythme de l’activité électromagnétique du soleil. Une expérience esthétique et sensorielle décuplée pour celles et ceux qui oseront poser leurs coudes sur l’anneau qui ceint l’installation.
  • (Rave)olt, une performance audiovisuelle de Nick Coutsier et Fabien Leclercq aka Le Motel, à 21h : (Rave)olt suit le parcours itinérant d’un protagoniste en perpétuelle quête de liberté, oscillant entre celle qu’on lui refuse, celle qui lui est due et celle qu’il s’octroie. La force d’émancipation de ce corps en révolte, plongé dans le chaos d’une foule en mouvement, inspire cette performance chorégraphique, tiraillée entre ordre et désordre. Par le biais du rythme, du son et des mots, (Rave)olt interroge l’impétueux drive de son protagoniste et son besoin vital d’exaltation.
  • Hearing gravity, d’Antoine Bertin : Hearing Gravity est une expérience sonore développée en collaboration avec André Füzfa, physicien relativiste à l’université de Namur. L’œuvre explore le thème des trous noirs et la déformation du temps par la gravité. Situé à l’intersection de la dramatique radiophonique, du théâtre immersif et de l’installation, Hearing Gravity s’articule autour d’une illusion auditive puissante, élaborée par l’artiste à partir des techniques d’enregistrement binaural et orchestrée par un programme informatique réalisé sur-mesure.
  • Future Ruins, par Romain Tardy, de 17 heures à 1 heure : il s’agit d’une installation in situ adaptée aux lieux dans laquelle elle est exposée. Intégrée dans l’environnement naturel, l’œuvre lumineuse, à la fois abstraite et sensible, révèle la part cachée de la nature grâce à la magie de la technologie audiovisuelle, jouant également sur l’architecture, en contrepoint d’une animation lumineuse, géométrique et rigoureuse.

Du 20 au 21 novembre à la Maison Folie, le samedi de 17 heures à 1 heure et le dimanche de 12 heures à 18 heures

  • Les Folies numériques: la Maison Folie s’ouvre aux imaginaires numériques avec, au programme, des installations artistiques, de la réalité virtuelle, un FabLab éphémère et nombre d’expériences interactives. En clin d’œil à l’anniversaire de la Super Nintendo, le visiteur pourra trouver des bornes d’arcade et leur marathon rétrogaming pour un voyage au cœur de l’univers geek des 90’s. La nuit, DJ set électro et performances audiovisuelles, dans une scénographie crée pour l’occasion.
  • Brume, par Joanie Lemercier : Brume est un dispositif immersif qui exploite l’espace architectural et qui joue avec la perception du spectateur. Sur un rideau formé d’une multitude de fines gouttelettes d’eau, des faisceaux lumineux interagissent avec les éléments. L’artiste s’affranchit de l’écran et des dispositifs physiques habituels, modifiant la relation frontale avec ces derniers et permettant une nouvelle interaction entre le spectateur et l’image projetée.
  • Muted : A fall through silence, de Christophe Monchalin : Muted : A fall through silence est une expérience de réalité virtuelle qui plonge le visiteur dans les silences d’une jeune fille à travers un monde sous-marin imaginaire et poétique. Cette expérience l’emmène dans les profondeurs, en apesanteur, comme le ferait un apnéiste. Dans un univers poétique fait de dessins, l’installation privilégie la sensation comme un cheminement dans cette histoire où les violences se font par l’absence. Muted n’est pas un film de réalité virtuelle, mais une expérience à six degrés de liberté qui permet de s’intégrer pleinement à cet univers.

Du 20 au 28 novembre, CeraMix, une installation sonore de Stephane Kozik

CeraMix est une œuvre à la croisée de la musique électronique et de l’univers de la céramique. S’inspirant des platines vinyles, l’artiste explore un nouveau champ sonore et musical, mélangeant des sons empreints de matières avec les harmoniques créées par le frottement de l’aiguille métallique sur la céramique. Ce projet est réalisé dans le cadre de la résidence-mission « Le bocage, un précieux maillage », mise en œuvre par le Parc naturel régional des Caps et Marais d’Opale.

Vous retrouverez tous les détails à propos des œuvres et des événements de la Nuit des Arts Numériques de Mons sur le site visitMons.

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— Cynthia Prévot

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