Un constat positif pour l’édition virtuelle 2021 de la Foire du Livre de Bruxelles
Comme nous vous l’annoncions en février, le format de La Foire du Livre de Bruxelles a dû s’adapter à la crise sanitaire. Par conséquent, du 6 au 16 mai s’est tenue une foire virtuelle ! 250 auteurs ont participé à des rencontres littéraires et à des séances de dédicaces dans le respect des mesures de sécurité. Quels sont les constats de cette expérience ? Voici quelques chiffres et témoignages :
Les attentes et les chiffres
Pour commencer, il est judicieux de s’interroger sur les objectifs que s’étaient fixés les organisateurs tandis que l’événement attire traditionnellement des milliers de personnes sur le site de Tour & Taxis. Dans cette perspective, lisons la Commissaire générale et la trésorière de la Foire du Livre qui nous en parle :
« Nous ne nous étions pas fixé de chiffres », explique Marie Noble, Commissaire générale de la Foire du Livre. « C’était une aventure laboratoire et nous voulions voir ce qui allait fonctionner ou non. » « Quand nous organisons la foire en présentiel, nous accueillons 70.000 visiteurs mais nous n’avons pas autant de personnes qui assistent à des rencontres. On a désormais ce moyen numérique qui permet d’avoir plus de spectateurs pour les rencontres numériques que ce qu’on aurait pu imaginer en présentiel », précise Anne Lemaire, trésorière de la Foire du Livre.
Les organisateurs sont donc fiers de pouvoir considérer cette édition virtuelle comme une réussite ! En effet, l’événement a non seulement rassemblé plus de 25.000 visiteurs uniques sur le site internet de la Foire, mais aussi comptabilisé près de 50.000 vues pour les vidéos proposées sur les différents réseaux sociaux.
Ce que le numérique apporte à la Foire
Si d’une part le constat de cette édition est plus que positif, c’est notamment parce que d’autre part l’aspect numérique de cette dernière a été enrichissante et instructive ! Tanguy Roosen, président du Conseil d’administration de la Foire du Livre dira : « Ce qui est aussi un succès et qu’on retiendra pour le futur, c’est la notion d’hybridation des rencontres, de cette relation entre numérique et la présence réelle. […] On s’est invité chez les gens, avec des débats, on a initié des podcasts, des performances de rue, et nous avons réussi en essayant de se rapprocher des publics mais aussi en termes de collaboration avec nos partenaires, les librairies. »
La crise sanitaire a certes bouleversé l’organisation de nombre d’événements et les a en partie virtualisés, mais le succès des versions numériques de ceux-ci doit être pris en compte et nous permettre d’évoluer. D’ailleurs, c’est bien ce que compte faire la Foire du Livre pour l’édition 2022, comme l’explique Marie Noble : « Nous avions envie de sortir et de nous ouvrir. Les circonstances nous ont forcés à saisir cette opportunité, d’aller plus loin et de décentrer la foire. L’idée d’avoir le territoire de Bruxelles comme terrain de jeu, d’avoir des lieux prestigieux, insolites et des librairies, cela restera au cœur de notre projet l’an prochain. On verra où mettre le curseur, en gardant ce qui marche bien dans une foire classique et en prenant ce qu’il y a eu de bon cette année. »
Toujours dans une perspective numérique et en guise de mot pour la fin, les différentes rencontres littéraires de la Foire 2021 sont toujours accessibles sur le site internet de la foire.
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— Aline Jamme
